Marshall Rosenberg, l’inventeur de la Communication Non Violente a structuré sa démarche en 4 étapes :
Observation : l’objectif est de ne pas prêter le flanc à la critique. Préférez « Hier, tu es arrivé à 20h15 alors que nous avions prévu 20h » plutôt que « Hier, tu es encore arrivé en retard » ou « Hier, j’ai encore du t’attendre ».
Sentiment : il nous ramène dans le temps présent. « Et encore maintenant, je suis énervé ».
Besoin : c’est l’étape la plus importante. « J’ai besoin de respect mutuel » ou « de planifier mon temps » ou « de considération »…
Demande : elle permet de sortir votre interlocuteur de sa torpeur en lui proposant de contribuer à votre bien-être. Ce peut être « Qu’est-ce que cela te fait quand je te dis cela ? »
Ces 4 étapes sont valables pour vous (comme présenté ci-dessus) ou pour autrui.
Quand tu es arrivé à 20h15 hier, tu étais inquiet car tu avais besoin de respecter tes engagements ? Peux-tu me dire si c’est bien cela ?
Vous avez bien sûr le droit de vous tromper dans ce cas.
Des articles
La colère, manifestation de nos pensées envers autrui.
Veux-tu me dire quelque chose ? Une question qui peut vous aider face à quelqu’un en colère.
Quel besoin se cache derrière votre colère ?
Les excuses font partie d’un langage violent.
Pour aller plus loin en CNV
Quelques livres de Marshall Rosenberg :
- La communication non-violente au quotidien Le livre simple pour débuter.
- Spiritualité pratique : Les bases spirituelles de la Communication Non Violente. Pour avoir des exemples de Marshall dans la peau d’une mère.
Bonjour,
Les besoins OK mais la finalité n’est-elle pas qu’étant en lien avec notre Source Intérieure nous n’ayons plus aucun besoin mais une simple gratitude pour tout ce qui est? Le besoin ne nous enferme-t-il pas alors dans notre identité matérielle alors que la gratitude nous ouvre à tous les possibles dans l’Instant…. En même temps c’est si difficile que cela conduit souvent à un sentiment de solitude et de tristesse infini.
Bonne journée Laurence
Alors, le besoin est un besoin de gratitude… Cela me fait penser aux bouddhiste qui prônent l’absence de désirs pour ne plus souffrir. Le désir est alors de ne plus en avoir. Il serait intéressant de développer ce qui se cache derrière la gratitude. Pour moi, c’est plus quand j’attends un merci pour avoir donné quelque chose, un besoin de rétablir un certain équilibre. Ou de gratitude envers la vie, qui est plus, pour moi, un besoin de confiance ou de sens dans la vie. Comment cela résonne-t-il chez vous ?
il me semble qu il y a une analogie entre la partie « faits » de l ‘OSBD et le comportement « adulte » selon eric berne .
Pour moi, l’adulte est celui qui ose demander….
extrait wikipedia :
L’Adulte : C’est « l’état du moi, dans lequel la personne examine objectivement son environnement, en calcule les possibilités et probabilités sur la base de l’expérience passée »
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