La communication avec soi, avec autrui et en groupe
Observation ou jugement ?
Une observation est très précise. Elle indique le lieu, l’heure…
Répondez aux questions suivantes.
30 réflexions au sujet de « Observation ou jugement ? »
Je m’entraine actuellement, lors de ma communication avec mes collegues, a realiser un recueil des donnees avant d’etablir un jugement de valeurs. Mon etat emotionnel m’empeche plusieurs fois de le faire
Je ne comprends pas la dernière question. Ma fille est la plus belle du monde. Pour moi, c’est un jugement. Or, la correction indique » observation »………….il n’y a pourtant aucune précision ( heure, date……………). Pouvez-vous m’éclairer? Merci 🙂
Et en quoi le jugement « ma fille est la plus belle, tu dépenses trop d’argent… » est-il néfaste ? Il faut bien juger d’une situation ou d’une personne ne serait-ce que pour savoir – selon le bilan effectué – s’il faut aller de l’avant, rompre avec la personne dépensière (qui souvent nous demande du blé…) !
« la plus » ou « trop » sont des jugements imprécis et non des observations. Tout comme « souvent » ou « il faut bien juger » ou « aller de l’avant ». Le tout est de permettre une connexion la plus apaisée possible. En jugeant autrui, elle n’est pas favorisée.
‘Je suppose’ est un jugement de ma part. Je n’ai pas la preuve qu’il existe d’autres cas. Pour quelqu’un qui a trouvé/vu les autres cas, c’est une observation. C’est une dualité observation-jugement, d’où l’intérêt de l’option autre. Me trompe-je ?
dans la vie courante nous sommes obligés d interpreter ce qui se passe autour de nous :
« untel me fait une vacherie , c’est un connard »
« mon amie ne repond pas a mon courrier, elle ne m aime plus ».
nous ne pouvons pas nous empecher d’interpreter car nous sommes construit comme ca. Cependant ce qui me parait important c’est d’integrer dans notre cerveau la variabilité des interpretations possibles. le fait ci dessous (mon amie ne me repond pas) peut tres bien s’interpreter de façon totalement différente de l interpretation précedente par exemple par : mon amie ne repond pas à mon courrier, elle a du partir en vacances.
Patpat, je ne suis pas de ton avis. Nous ne sommes pas « obligés d’interpréter ce qui se passe autour de nous ». Le moyen le plus simple d’y arriver est de se poser la question « Qu’est-ce que cela me fait.. » d’aller dans SON sentiment et SON besoin en commençant par JE. « Quand mon amie ne répond pas à mon courrier, JE…. » et non « ELLE ». Ainsi, tu fais de plus en plus connaissance avec toi.
Oui, je suis absolument d’accord.
D’ailleurs cela fonctionne assez bien car je m’aperçois que parfois j’ai encore tendance à penser à la place de l’autre. Mais Ader sur ce que cela me fait, sur ce que je ressens à cet instant me permet de ne pas me faire de film et de rester dans une réalité qui est mienne! Merci
SUR L’INTERPRETATION :
Dans la vie courante nous sommes amenés à interpréter ce qui se passe autour de nous, ne serait ce que pour évaluer la situation :
« Untel me fait une vacherie, c’est un connard »
« Mon amie ne réponds pas a mon courrier, elle ne m’aime plus ».
« Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, Romeo croyant Juliette morte se suicide alors qu’elle ne l’est pas. Il se suicide donc à tort, ce qui est gravissime compte tenu de la vie heureuse qu’il aurait peut être pu avoir avec Juliette. De nombreux drames ont lieu a partie de faits supposés qui se révèlent être faux.
La première guerre du Golfe a été faite a partir d’armes de « destructions massives qui n existaient pas. On pourrait multiplier à l infini de tels exemples.
La CNV propose, puisque, nous prendrions trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester chez nous, c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas a mon courrier ?
Quel est le BESOIN que cela active chez moi.
Ai-je besoin d’affection de sa part ?
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli est un premier pas vers le mieux-être car je vais pouvoir en tenir compte par la suite.
« Dans la vie courante, nous sommes amenés à interpréter ce qui se passe autour de nous…. » Je ne pense pas.
L’histoire de Roméo est fausse. A mon avis, tu pourrais faire la correspondance entre tes phrases en introduction et revenir à l’observation, au sentiment et au besoin.
Qu’a fait Untel que tu traites de vacherie ? Quand ton amie ne répond pas à ton courrier, es-tu triste parce que tu as besoin d’échange ?
je ne suis pas trop mécontent de mon nouveau texte. Michel , j aurais besoin que tu m ‘aide a développer le bien être ressenti quand j ai identifié mon besoin , meme s il n est pas satisfait .As tu un article ou un livre sur la question ?
patatraque reprends son petit texte sur la cnv .
Quelques points clé sur la communication non violente
Dans la vie courante il nous arrive d’ « interpréter » ce qui se passe autour de nous, ne serait-ce que pour évaluer la situation : par exemple :
Interprétation 1 : »Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle ne m’aime plus ».
Interprétation 2 « Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, dans la tragédie shakespearienne de Romeo et Juliette, les deux amoureux se suicident à partir d’une interprétation erronée d’évènements.
La première guerre du Golf a été déclenchée a partir d’armes de « destructions massives » évoquées dans une assemblée aussi officielle que l’ONU qui n existaient pas : l’interprétation du petit tube que brandit Collins Powell comme preuve est erronée.
De nombreux drames ont, ainsi, lieu à partir de faits « supposés » qui se révèlent être « faux » ou ce qui , revient au même, d’interprétations erronée de faits .
On pourrait multiplier à l infini les exemples.
La CNV propose, puisque, nous prenons trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester « chez nous », c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins et d’éviter d’aller « chez lui ». Du coup, nous évitons ainsi de JUGER l’autre.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas à mon courrier ? Quel est mon RESSENTI.
Quel est le BESOIN que cela active chez moi ?
Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin)
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli peut parfois générer un mieux-être et incite à chercher à y voir plus clair. Dois-je chercher à me CONNECTER davantage à elle ou au contraire la FUIR ?. Par exemple cela peut me remémorer des situations du passé ou il fut satisfait et du coup je peux me trouver plus heureux et détendu.
Patrick, quelques suggestions :
« Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits. » L’interprétation est source de conflit.
« Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin) ». « Son » affection est une stratégie car tu fais dépendre ton besoin de ton amie. Tu as besoin d’affection, d’elle ou d’une autre personne. Cela rend la vie moins contraignante et plus ouverte. A ce moment, tu te connectes à ton besoin d’affection et non à « elle ».
Formation-Action d’ Agbodrafo ( TOGO ) du 4 au 9 avril 2016.
Esquisse de quelques points – clé sur la communication non violente et extensions
Dans la vie courante il nous arrive d’ « interpréter » ce qui se passe autour de nous, ne serait-ce que pour évaluer la situation : par exemple :
Interprétation 1 : »Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle ne m’aime plus ».
Interprétation 2 « Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, dans la tragédie shakespearienne de Romeo et Juliette, les deux amoureux se suicident à partir d’une interprétation erronée d’évènements.
La première guerre du Golf a été déclenchée a partir d’armes de « destructions massives » évoquées dans une assemblée aussi officielle que l’ONU qui n existaient pas : l’interprétation du petit tube que brandit Collins Powell comme preuve est erronée.
De nombreux drames ont, ainsi, lieu à partir de faits « supposés » qui se révèlent être « faux » ou ce qui , revient au même, d’interprétations erronée de faits .
On pourrait multiplier à l infini les exemples.
La CNV propose, puisque, nous prenons trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester « chez nous », c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins et d’éviter d’aller « chez lui ». Du coup, nous évitons ainsi de JUGER l’autre.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas à mon courrier ? Quel est mon RESSENTI ?
Quel est le BESOIN que cela active chez moi ?
Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin)
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli peut parfois générer un mieux-être et incite à chercher à y voir plus clair. . Par exemple cela peut me remémorer des situations du passé ou il fut satisfait et du coup je peux me trouver plus heureux et détendu.
Je peux adopter l une des trois attitudes de base :
-ne rien modifier /subir;
– chercher à me connecter davantage avec elle dès que possible, m’expliquer ; -fuir, la quitter.
Les corrections ont été faites avec Michel Diviné, auteur du livre « communication bienveillante », chez JOUVENCE et du site : http://communicationbienveillante.eu/
Qu’il en soit remercié, ici.
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Je m’entraine actuellement, lors de ma communication avec mes collegues, a realiser un recueil des donnees avant d’etablir un jugement de valeurs. Mon etat emotionnel m’empeche plusieurs fois de le faire
Oublie le mot jugement ! Qu’il soit de valeurs ou non. Et pense à développer les tiennes.
Je ne comprends pas la dernière question. Ma fille est la plus belle du monde. Pour moi, c’est un jugement. Or, la correction indique » observation »………….il n’y a pourtant aucune précision ( heure, date……………). Pouvez-vous m’éclairer? Merci 🙂
C’est parce que vous ne connaissez pas ma fille…. C’était une boutade et c’est évidemment un jugement.
Punaise : fou rire ici 3 ans après publication.
Haha… je commençais à avoir de sérieux doute sur sur quiz! avec la dernière question. 🙂
C’est la surprise….
moi aussi !
Et en quoi le jugement « ma fille est la plus belle, tu dépenses trop d’argent… » est-il néfaste ? Il faut bien juger d’une situation ou d’une personne ne serait-ce que pour savoir – selon le bilan effectué – s’il faut aller de l’avant, rompre avec la personne dépensière (qui souvent nous demande du blé…) !
« la plus » ou « trop » sont des jugements imprécis et non des observations. Tout comme « souvent » ou « il faut bien juger » ou « aller de l’avant ». Le tout est de permettre une connexion la plus apaisée possible. En jugeant autrui, elle n’est pas favorisée.
Pourquoi avoir proposé la réponse « autre »?
J’ai supposé qu’il existait d’autres cas. Cette réponse est-elle assez précise ?
j’avais coché « autre » pour « tu ne dis jamais la vérité » en qualifiant cette phrase de GENERALISATION
Oui, c’etait une hypothese de travail donc…
Car pour moi, soit observation, soit jugement, je ne vois pas d’autre alternative…
Quand je dis « je suppose que qu’il existe d’autres cas », j’émets une observation ou un jugement ? Je cherche….
‘Je suppose’ est un jugement de ma part. Je n’ai pas la preuve qu’il existe d’autres cas. Pour quelqu’un qui a trouvé/vu les autres cas, c’est une observation. C’est une dualité observation-jugement, d’où l’intérêt de l’option autre. Me trompe-je ?
Jules, j’ai l’impression que ce débat est très théorique… et de penser l’un ou l’autre n’a pas grande conséquence….
dans la vie courante nous sommes obligés d interpreter ce qui se passe autour de nous :
« untel me fait une vacherie , c’est un connard »
« mon amie ne repond pas a mon courrier, elle ne m aime plus ».
nous ne pouvons pas nous empecher d’interpreter car nous sommes construit comme ca. Cependant ce qui me parait important c’est d’integrer dans notre cerveau la variabilité des interpretations possibles. le fait ci dessous (mon amie ne me repond pas) peut tres bien s’interpreter de façon totalement différente de l interpretation précedente par exemple par : mon amie ne repond pas à mon courrier, elle a du partir en vacances.
Patpat, je ne suis pas de ton avis. Nous ne sommes pas « obligés d’interpréter ce qui se passe autour de nous ». Le moyen le plus simple d’y arriver est de se poser la question « Qu’est-ce que cela me fait.. » d’aller dans SON sentiment et SON besoin en commençant par JE. « Quand mon amie ne répond pas à mon courrier, JE…. » et non « ELLE ». Ainsi, tu fais de plus en plus connaissance avec toi.
Oui, je suis absolument d’accord.
D’ailleurs cela fonctionne assez bien car je m’aperçois que parfois j’ai encore tendance à penser à la place de l’autre. Mais Ader sur ce que cela me fait, sur ce que je ressens à cet instant me permet de ne pas me faire de film et de rester dans une réalité qui est mienne! Merci
je comprends mieux mais ce n est pas toujours facile de faire comme ca
Simple, mais pas facile….
Je reprends :
SUR L’INTERPRETATION :
Dans la vie courante nous sommes amenés à interpréter ce qui se passe autour de nous, ne serait ce que pour évaluer la situation :
« Untel me fait une vacherie, c’est un connard »
« Mon amie ne réponds pas a mon courrier, elle ne m’aime plus ».
« Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, Romeo croyant Juliette morte se suicide alors qu’elle ne l’est pas. Il se suicide donc à tort, ce qui est gravissime compte tenu de la vie heureuse qu’il aurait peut être pu avoir avec Juliette. De nombreux drames ont lieu a partie de faits supposés qui se révèlent être faux.
La première guerre du Golfe a été faite a partir d’armes de « destructions massives qui n existaient pas. On pourrait multiplier à l infini de tels exemples.
La CNV propose, puisque, nous prendrions trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester chez nous, c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas a mon courrier ?
Quel est le BESOIN que cela active chez moi.
Ai-je besoin d’affection de sa part ?
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli est un premier pas vers le mieux-être car je vais pouvoir en tenir compte par la suite.
« Dans la vie courante, nous sommes amenés à interpréter ce qui se passe autour de nous…. » Je ne pense pas.
L’histoire de Roméo est fausse. A mon avis, tu pourrais faire la correspondance entre tes phrases en introduction et revenir à l’observation, au sentiment et au besoin.
Qu’a fait Untel que tu traites de vacherie ? Quand ton amie ne répond pas à ton courrier, es-tu triste parce que tu as besoin d’échange ?
je ne suis pas trop mécontent de mon nouveau texte. Michel , j aurais besoin que tu m ‘aide a développer le bien être ressenti quand j ai identifié mon besoin , meme s il n est pas satisfait .As tu un article ou un livre sur la question ?
Tu peux le décrire ou reprendre comment chacun vit le fait d’avoir un besoin satisfait. Tu as un exemple avec le besoin de reconnaissance.
patatraque reprends son petit texte sur la cnv .
Quelques points clé sur la communication non violente
Dans la vie courante il nous arrive d’ « interpréter » ce qui se passe autour de nous, ne serait-ce que pour évaluer la situation : par exemple :
Interprétation 1 : »Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle ne m’aime plus ».
Interprétation 2 « Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, dans la tragédie shakespearienne de Romeo et Juliette, les deux amoureux se suicident à partir d’une interprétation erronée d’évènements.
La première guerre du Golf a été déclenchée a partir d’armes de « destructions massives » évoquées dans une assemblée aussi officielle que l’ONU qui n existaient pas : l’interprétation du petit tube que brandit Collins Powell comme preuve est erronée.
De nombreux drames ont, ainsi, lieu à partir de faits « supposés » qui se révèlent être « faux » ou ce qui , revient au même, d’interprétations erronée de faits .
On pourrait multiplier à l infini les exemples.
La CNV propose, puisque, nous prenons trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester « chez nous », c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins et d’éviter d’aller « chez lui ». Du coup, nous évitons ainsi de JUGER l’autre.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas à mon courrier ? Quel est mon RESSENTI.
Quel est le BESOIN que cela active chez moi ?
Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin)
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli peut parfois générer un mieux-être et incite à chercher à y voir plus clair. Dois-je chercher à me CONNECTER davantage à elle ou au contraire la FUIR ?. Par exemple cela peut me remémorer des situations du passé ou il fut satisfait et du coup je peux me trouver plus heureux et détendu.
Patrick, quelques suggestions :
« Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits. » L’interprétation est source de conflit.
« Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin) ». « Son » affection est une stratégie car tu fais dépendre ton besoin de ton amie. Tu as besoin d’affection, d’elle ou d’une autre personne. Cela rend la vie moins contraignante et plus ouverte. A ce moment, tu te connectes à ton besoin d’affection et non à « elle ».
en cnv ai je le droit de fuir ? option proposée dans le texte ci dessus
Formation-Action d’ Agbodrafo ( TOGO ) du 4 au 9 avril 2016.
Esquisse de quelques points – clé sur la communication non violente et extensions
Dans la vie courante il nous arrive d’ « interpréter » ce qui se passe autour de nous, ne serait-ce que pour évaluer la situation : par exemple :
Interprétation 1 : »Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle ne m’aime plus ».
Interprétation 2 « Mon amie ne réponds pas à mon courrier, elle a du partir en vacances « .
Ce qui, reconnaissons-le est très différent.
Si nous nous trompons dans notre interprétation, celle-ci peut être grandement génératrice de conflits.
Par exemple, dans la tragédie shakespearienne de Romeo et Juliette, les deux amoureux se suicident à partir d’une interprétation erronée d’évènements.
La première guerre du Golf a été déclenchée a partir d’armes de « destructions massives » évoquées dans une assemblée aussi officielle que l’ONU qui n existaient pas : l’interprétation du petit tube que brandit Collins Powell comme preuve est erronée.
De nombreux drames ont, ainsi, lieu à partir de faits « supposés » qui se révèlent être « faux » ou ce qui , revient au même, d’interprétations erronée de faits .
On pourrait multiplier à l infini les exemples.
La CNV propose, puisque, nous prenons trop de risques à « interpréter » ce que fait l’autre, de rester « chez nous », c’est-à-dire dans nos sentiments et nos besoins et d’éviter d’aller « chez lui ». Du coup, nous évitons ainsi de JUGER l’autre.
Qu’est ce que ça me fait quand je vois que mon amie ne répond pas à mon courrier ? Quel est mon RESSENTI ?
Quel est le BESOIN que cela active chez moi ?
Lorsque mon amie ne répond pas à mon courrier, je suis triste (sentiment) car j’ai besoin de son affection (besoin)
Le fait d’identifier mon besoin, même s’il n’est pas rempli peut parfois générer un mieux-être et incite à chercher à y voir plus clair. . Par exemple cela peut me remémorer des situations du passé ou il fut satisfait et du coup je peux me trouver plus heureux et détendu.
Je peux adopter l une des trois attitudes de base :
-ne rien modifier /subir;
– chercher à me connecter davantage avec elle dès que possible, m’expliquer ; -fuir, la quitter.
Les corrections ont été faites avec Michel Diviné, auteur du livre « communication bienveillante », chez JOUVENCE et du site :
http://communicationbienveillante.eu/
Qu’il en soit remercié, ici.
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