Comment motiver autrui ?
Si, par exemple, vous voulez que votre enfant arrête de fumer, quelle est la stratégie la plus efficace ?
– Le punir. « Si tu continues à fumer, tu seras privé de sortie »
– Le récompenser « Si tu arrêtes de fumer, tu auras une console de jeux ».
Et bien, ni l’un ni l’autre…
Car un tel système favorise la violence.
Punition et récompenses sont équivalentes
« Si tu fais ceci, tu auras cela… » peut se décliner en « si tu fais mal, tu vas être puni » ou, « si tu fais bien, comme on te le dit, tu seras récompensé ». Dans les 2 cas, la manipulation peut être complétée par « Tu as été prévenu » ou « tu le mérites ». Tel est le slogan sous-jacent de tout système dominé par la peur et la violence.
Selon Marshall Rosenberg, un tel système requiert la suppression du soi, des jugements moralisateurs, un langage administratif et le concept du devoir. « Tu dois obéir, c’est pour ton bien ». Que vous pouvez décliner en « Tu dois souffrir, te sacrifier ou mourir pour ta patrie ». A l’opposé, une société bienveillante prend soin des besoins de chacun, des plus riches comme des plus démunis.
Trouver la motivation interne
Alors, comment faire pour faire évoluer le comportement d’autrui ?
En cherchant ce qui pourrait le motiver à changer son comportement. Posez-lui la question : « Qu’est-ce qui pourrait te faire arrêter de fumer ? »
Il sera plus à même de vous écouter si vous reconnaissez le besoin à l’origine de son comportement. Dites-lui : « j’aimerais bien connaître la raison pour laquelle tu fumes. Je suis sûr que c’est une raison valable ».