Comment satisfaire ce besoin ? Attendre qu’autrui le remplisse ? Comme une maman avec son enfant ?
Nous avons exploré d’autres pistes plus adultes.
Le contexte
Une personne de notre groupe qui recherche du travail se plaint de ne pas pouvoir prendre de décisions. Nous lui avons proposé de chercher ses besoins insatisfaits. Parmi les réponses proposées furent :
- Le besoin d’efficacité, reformulé en clarté de l’objectif.
- Le besoin d’aide ou de soutien.
- Le besoin de confiance en soi.
- De respect pour soi.
Et, enfin, le besoin de bienveillance envers soi-même. Être empathique avec soi.
Les réponses
Nous avons ensuite recherché les actions possibles pour remplir ce besoin de bienveillance envers soi-même.
- Faire une liste de ce qui a été une source de fierté et la consulter chaque semaine.
- Célébrer chaque jour les moments de récréation que je me suis accordé.
- Lister mes priorités (pour remplir le besoin de clarté de l’objectif).
La deuxième action fut très bien accueillie dans le groupe. Accepter d’être humain et célébrer les moments où l’on s’accorde du plaisir.
En conclusion
Ne rien faire ou consacrer du temps pour soi peut donner lieu à avoir mauvaise conscience car cela fait rarement parti de notre éducation qui conseille de travailler plus sous peine de passer pour un fainéant. S’accorder du temps pour soi, ou même ne rien faire est un luxe que vous pouvez vous accorder chaque jour.
Pour aller plus loin
- Éloge de la sainte paresse. De Lafargue.
Éloge de l’Oisiveté
de Bertrand Russel. A télécharger en pdf.
- Une vidéo en anglais que j’adore de Marshall sur « prendre son temps ».
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.