En CNV (Communication Non Violente), il est essentiel d’observer sans juger pour éviter que votre interlocuteur ne prenne votre déclaration innocente comme une critique ou une déclaration de guerre. Comment faire ?
Voici 4 pistes de réflexion…
Soyez bienveillant avec votre interlocuteur
Précisez votre intention, soignez le ton de votre voix, la position de votre corps. Evitez d’oublier votre appareil auditif dans l’armoire, posez le couteau sur la table si vous êtes en train de manger et laissez vos manches abaissées. Cela favorise un contact bienveillant.
Précisez le moment de l’événement
Indiquez, tel un inspecteur, le moment de l’événement. Préférez « hier soir à 20 heures » à « la semaine dernière » ou « il y a 10 ans »… Le pire étant, comme toujours, jamais, encore une fois, bien entendu…
Soyez concret et spécifique
Soyez comme un appareil photographique ou un microphone... Notez ce que la personne a dit, fait, n’a pas dit ou n’a pas fait. Préférez quand même l’action à la non-action. Que préférez-vous ? « Hier, tu ne m’as pas dit bonjour » ou « Hier, tu es passé devant moi silencieusement ». Quelle remarque sonne-t-elle le plus sans reproche ?
Soyez zen avec la réponse
Si la personne réagit fortement, prenant votre déclaration d’amour désintéressé pour une critique malveillante précisez tendrement :
– je suis content que tu me dises comment tu as compris ce que je t’ai dit.
– comment puis-je te le dire pour que tu ne le prennes pas pour une critique ?
– puis-je préciser mon intention ?
– Peut-être préfères-tu que l’on en parle plus tard ?
Vous aurez ainsi plus de chances de faire passer votre message. Maintenant que vous savez tout, passez le quizz.
Et ceci est aussi valable pour vous-même quand vous vous faites des reproches. Notez l’événement… et pardonnez-vous, vous êtes humains, après tout.
J’aurai peut être mis à la fin: « …vous êtes humain, avant tout. »