Traiter ses chacals internes

Au lieu de partir de stimuli externes, nous sommes partis de stimuli internes, de pensées récurrentes négatives émises par notre chacal interne, pour chercher les besoins insatisfaits du moment.

petit chacal qui murmure à l'oreille d'une victime

Ces deux stimuli sont « je suis nul » et un « je devrais ». Et voici le résultat.

Je suis nul

Voici ce qu’a donné le tour de nullité :

  • Au début, un besoin d’empathie, puis de sécurité émotionnelle et, enfin de s’accepter tel que l’on est.
  • Un besoin de plaisir, approfondi par un besoin de légèreté.
  • Valorisation, approfondie par « se sentir en vie« .
  • D’être acceptée tel que l’on est, une deuxième fois.
  • Se sentir en vie, une 2e fois.
  • Besoin de donner du sens, approfondi en « se sentir en vie », une 3e fois.
  • Besoin d’humour, de légèreté.
  • Un besoin d’être en paix par rapport à ce que l’on a fait, de s’accepter tel que l’on est, une 3e fois.

En conclusion, nous avons deux besoins fondamentaux « se sentir en vie » et « s’accepter tel que l’on est » et des besoins de paix, d’humour et de légèreté. Souvent, l’objet d’une plainte est de se sentir en vie.

Je devrais

Le deuxième stimulus est « Il faudrait que je finisse cet exercice de maths ». Voilà le résultat de l’enquête:

  • Besoin de préserver son temps (en ne finissant pas l’exercice de maths).
  • Besoin de repos (plutôt faire la sieste car je suis fatigué).
  • Besoin de clarté sur l’objectif. Que je dois atteindre comme objectif pour finir cet exercice correctement. Ou de repos pour être plus efficace.
  • Besoin de soutien.
  • Besoin de préserver son temps une 2e fois.
  • Besoin de liberté de choix, d’avoir la tête libre, d’autonomie, me débarrasser de ça.
  • De légèreté
  • Liberté de choix.

Ainsi, quand on ne fait pas quelque chose, c’est que l’on a une bonne raison de ne pas le faire, de légèreté de liberté de choix, ou d’un soutien que l’on n’ose pas demander.

En conclusion : la pause

Les victimes qui se flagellent ont besoin de se sentir en vie ou de se reposer, de faire une pause. Le premier pas à faire est d’arrêter la plainte en se posant une question pour prendre du recul. La CNV propose de rechercher le besoin. Il y a une différence si la plainte est identitaire ou comportementale.

  • Quand la pensée chacale est identitaire, comme dans « je suis », le besoin est existentiel.
  • Quand la pensée est comportementale, « tu devrais faire » alors, le besoin est de s’accepter tel que l’on est. Une stratégie est de trouver le besoin caché derrière le comportement ou la non action cachée derrière l’injonction « je devrais » ou « il faut que je ».

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Solve : *
1 × 24 =


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.