Voici le dernier stimulus que nous avons exploré.
Que répondre à ce reproche d’un persécuteur moralisateur tourné vers le passé ?
Le persécuteur et ses reproches
Un reproche peut être simple comme « tu me marches sur le pied » ou moralisateur, quand il fait référence à une règle plus ou moins explicite. Dans notre cas, il est orienté vers le passé et sous-entend « tu devrais retenir ce que je te dis » et, peut-être « tu ne m’aimes pas assez ou tu ne me portes pas assez d’attention pour te souvenir de ce que je te dis ».
Un persécuteur peut reprocher à autrui ce qu’il ne se permet pas de faire « d’oublier ce que l’on dit ». Il a besoin de s’aimer comme il est.
La communication bienveillante en action avec « je te l’avais bien dit »
Voici notre dialogue, en italique l’émetteur :
- « Je te l’avais bien dit ». Tu me prends pour un imbécile. Tout ce que tu dis n’est pas parole d’évangile.
- Besoin de respect mutuel ? Oui et… j’ai besoin de rester dans le temps présent… J’ai besoin d’empathie car je peux oublier…
- J’ai besoin de préserver mon temps…
Ainsi, nous avons un besoin d’empathie et un besoin de préserver son temps. Les suggestions sont :
- De répondre « je suis désolé, j’ai oublié », de l’écrire ou
- de préciser que c’est important au moment de le dire…
Et si l’on cherche des stratégies pour l’empathie et de s’aimer comme on est.
- « Cela m’arrive d’oublier ce que l’on me dit, je fais du mieux que je peux… »
- Revenir au temps présent en demandant « Et qu’attends-tu de moi maintenant ? »
En conclusion, revenir au temps présent
Une réponse comportant le mot « maintenant » semble importante pour revenir au temps présent.
Bert Hellinger disait qu’une personne qui reproche à une autre de ne pas l’entendre ne la voit pas et réciproquement…
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.