Le type de stimulus émis par un chacal peut donner des indications sur son besoin insatisfait. Je me suis amusé à construire une carte mentale des types de stimuli pour chercher les besoins de l’émetteur, du chacal à transformer en girafe et du récepteur, la vraie girafe.
Commençons par explorer un type de stimuli commençant par un « Je », bienveillant ou non.
Verbal ou non verbal ?
Dans le cadre des déclarations verbales, le sujet de la phrase est important et détermine un type de stimulus. Voici le début de ma carte mentale.
Nous verrons en fin de cette série d’articles le cas des autres stimuli, les événements non-verbaux, dépendants ou non d’autrui, ce qu’une personne a fait ou n’a pas fait.
Quel est le sujet de la phrase stimulus ?
Notre stimulus, commençant par le pronom personnel « JE », peut être bienveillant ou non.
Le « je » bienveillant de la girafe
La girafe (copyright CNV) au grand cœur émet une demande ou un remerciement d’avoir rendu la vie plus belle ou donne une réponse présupposant une connexion bienveillante. Voici quelques exemples…
Le « je » chacal
Le chacal (copyright CNV) porte un jugement sur lui-même ou sur autrui de manière plus ou moins détournée. Il peut ainsi déclarer « je sens que tu… » lui donnant l’apparence d’être empathique. Se situant à un sommet du triangle dramatique, le chacal s’est déguisé en girafe.
Il peut aussi ne pas émettre de demande, ne pas préciser en quoi son interlocuteur peut l’aider. Nous l’avons beaucoup dans le cas de victime, vampire émotionnel, s’éternisant sur ses sentiments ou ses besoins sans émettre de demande précise. Dans ce cas, sachez vous éloigner pour préserver votre précieux temps.
La victime professionnelle peut aussi faire des objections en permanence afin de profiter du temps disponible de sa proie sauveuse qui va rester pour l’écouter ou lui proposer des solutions que la victime refusera naturellement. Dans ce cas, elle s’appuie sur la culpabilité d’une personne qui ne sauve pas son prochain. Alors, en face d’objections répétées, préservez votre légèreté et votre célébration de la vie.
Enfin, le « persécuteur » pourra décider du sort d’autrui par une décision unilatérale, que ce soit en petit comité ou en large assemblée. Alors, célébrez votre besoin de créativité et de célébration de la vie.
Les besoins de chacun
Dans le cas de communication bienveillante, tout va bien ; vous vivez dans un monde de girafe. Célébrez un dialogue entre girafes.
Vos besoins
Par contre, face à une fausse girafe, victime ou persécutrice, commençant sa phrase par « JE » soignez vos besoins de paix, de légèreté et de célébration de la vie et aidez votre chacalou à trouver son besoin..
Les besoins du chacal
Si le chacal blablate sans émettre de demande, ou s’il fait des objections, il a besoin de se sentir en vie ou il partage une passion commune avec vous, remplissant ainsi son besoin d’appartenance.
S’il émet une décision unilatérale vous concernant sans vous demander votre avis, il veut contrôler le monde qui l’entoure et a du mal à accepter la réalité. Il veut se sentir libre et, quelquefois, il veut préserver son temps, pensant que cela ira plus vite comme ça sans vous demander votre avis, tout en préservant sa sécurité émotionnelle, n’ayant pas envie d’explorer ses sentiments ou ses besoins pour passer à l’action.
Pour aller plus loin
Je n’ai pas trouvé d’articles ou de méthodes classant les transactions. L’analyse transactionnelle explore les transactions en fonction de l’émetteur et du récepteur. Elle distingue ainsi des transactions adulte / adulte, enfant / enfant, parent / enfants, etc.. mais ne les a pas classées.
Vous pouvez toujours lire « QUE DITES-VOUS APRES AVOIR DIT bonjour« , le livre de base sur l’analyse transactionnelle.
Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.
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