Marshall Rosenberg conseillait de « savourer la douleur » d’autrui, de savourer la vie même si des personnes sont tristes près de vous.

Quelles peuvent être vos stratégies ?

Le contexte

Si vous vous faites du souci pour autrui, il est probable que vous ne faites rien, que vous ne passiez pas à l’action en lui demandant comment vous pourriez l’aider. De plus, si vous vous sentez mal, vous n’êtes pas assez en paix pour l’aider.

Le sauveur a peur des émotions d’autrui et intervient quelquefois à la place de la pseudo-victime, se prenant pour un de ses parents ou la prenant pour un de ses parents qu’il doit impérativement aider sans lui demander son avis, ce que Bert Hellinger appelle le lien thérapeutique. Son besoin principal est de s’aimer tel qu’il est, même s’il ne vole pas au secours d’une personne qui souffre, tel un fils à maman ou le prince charmant combattant le dragon pour sauver la belle au bois dormant.

Les stratégies

Si vous êtes dans cette dynamique, voici quelques pistes :

• Imaginer vos propres parents derrière soi.
• Imaginer les parents de la personne qui souffre derrière elle.
• Imaginer sa mort ou son destin en face d’elle.
• Chercher son besoin, qui est souvent celui de se sentir en vie en étant en compagnie de quelqu’un, en revenant dans l’instant présent.
• Lui demander ce qu’elle attend de vous.
• La mettre en colère pour qu’elle retrouve de l’énergie.
• Aller aux toilettes.

Si vous avez d’autres suggestions…

Pour aller plus loin :

• Cinq minutes de conférence (San Francisco 2000). A voir absolument si vous comprenez l’anglais. Marshall y parle de « Enjoy the pain » et conseille de rester présent sans vouloir résoudre la situation….

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.